L’Enfermé
Damné par des rivières qui me rongent
L’ahurissante folie de mes songes
Je ne voulais pas trop parler mais partir en paix
Je n’acclame plus aucune pensée
Toutes mes conclusions s’éloignent
Et la ténacité qui m’accompagne
Me perdant dans ce puit profond
Pour mieux goûter ce poison
Je chavire dans l’abstinence
Me renfermant dans cette inconvenance
Ne glorifiant plus que moi
Dois-je mépriser ma foi ?
Lueur d’une sombre intimité
D’une dépendance inanimée
Je reste seul à m’émouvoir
A perdre le goût du pouvoir